Logo wodnews

Pourquoi la récupération est-elle si importante en CrossFit ®* ?

Par samuel - Le 21 août 2017

Par Aisha Williams


Il est préférable de s’entraîner à 100% de sa capacité quatre fois par semaine que de le faire tous les jours à 80 %. Récupérez correctement de vos efforts et entraînez-vous avec intelligence afin d’éviter les blessures.

Nous sommes nombreux à avoir connu ces moments où il n’est tout simplement pas possible d’arrêter de parler de CrossFit ®*. Cette habitude s’impose aux amis, à la famille et aux collègues de travail, à toute personne qui demande ce que vous faites vraiment de vos soirées et de vos week-ends. D’ailleurs, ma sœur jumelle m’a interdit de ramener le CrossFit ®* dans nos conversations. Inutile de vous dire qu’il est très difficile de le faire.

LE BON TYPE DE DOULEUR

La plupart de nos conversations sur le CrossFit ®* m’amènent à entendre que le CrossFit ®* n’est pas bien pour mon corps, surtout à cause de toutes les blessures qu’il engendre. Mais après avoir fait du CrossFit ®* pendant plus de 7 mois, je pouvais être fière de répondre à de telles allégations en expliquant que je n’ai jamais eu de blessures à la suite d’une séance d’entraînement.

Certes, il y a toujours une petite douleur et des courbatures après un WOD qui me fait découvrir et activer plusieurs muscles dont je n’ai jamais su l’existence, mais c’est de « la bonne douleur ».

Récupérer de tout cela n’a jamais été un problème.

À lire aussi : Qu’est-ce que la récupération active et comment en profiter en CrossFit ®* ?

… ET LE MAUVAIS TYPE

Je suis également quelqu’un qui est sujet aux spasmes musculaires du bas du dos et je souffre du syndrome « des genoux du coureur » (essuie-glace) et cela en dit beaucoup sur l’intensité de mes workouts.

En fait, un jour, je m’échauffais pour mes back squats avec une barre vide et squattais trop vite, ce qui donnait un son de cliquetis dans mon genou gauche, suivi d’une forte douleur. Ma partenaire d’entraînement de l’époque, Megan, m’a demandé si j’étais bien et je lui ai répondu avec un simple « oui ». Nous avons continué à travailler sur 10 répétitions de back squats. Je suis arrivée à 45 kg et j’ai continué. Mon genou n’allait pas bien du tout. J’ai ensuite fait le WOD qui comprenait une course, des jumping pull-ups, des burpees et des deadlifts avant de quitter la box en boitant.

En prenant du recul, c’était plutôt stupide de ma part. Est-ce que je pourrais culpabiliser pour ça ? Certainement pas. J’ai échoué à écouter mon corps, à ajuster mon WOD et même à informer mon entraîneur de ce que je ressentais. Plus encore, je ne vous ai pas encore informés que je ne suis pas le genre de personne à prendre un jour de repos. Ma philosophie est « Continuez à vous entraîner jusqu’à ce que vous ne puissiez plus vous entraîner ». À ce stade, je faisais 12 séances par semaine (7 de CrossFit ®*, 3 d’haltérophilie, 1 de gymnastique, 1 de metcon), d’où le fait que je devais impérativement m’arrêter et réduire le rythme.

Tout cela s’est passé une semaine et demie avant le CrossFit ®* Open 16.1 …. Mon premier Open.

La récupération dans le CrossFit ®*

J’ai donc été obligée de prendre un jour de repos qui s’est terminé par une soirée assez chargée. Je suis allée voir un physiothérapeute qui a confirmé qu’il s’agissait d’une inflammation et que je devais continuer à y appliquer de la glace et à me reposer. Pour les cours auxquels j’ai assisté, coach Ryan et coach Scott m’ont prescrit du scaling. C’était une pilule difficile à avaler, avoir à réduire les WODs qu’on effectue. Mais cela va sans dire, cela m’a vraiment aidée. J’ai pu achever l’Open 16.1 sans aucun problème. J’ai effectué 180 répétitions sur du scaling pour femme.

APPRENTISSAGE DE SES ERREURS

C’était seulement une petite blessure qui aurait pu devenir quelque chose de bien pire, tout cela parce que j’étais trop fière et têtue pour réduire mes workouts. Cela m’a fait comprendre que je devais écouter mon corps tout le temps. J’ai maintenant programmé un jour de repos complet par semaine et une journée de repos active. Lors de cette dernière, je travaille :

  • Ma mobilité
  • Avec une barre vide
  • Ma progression en gymnastique

Je cherche toujours quelque chose à faire pour remplir mon temps libre lors de mes jours de repos afin de combattre mon envie constante de m’entraîner. Cependant, n’ayez pas peur de faire un pas en arrière. La récupération est vitale dans le CrossFit ®*. De ce fait, ne brûlez pas les étapes, n’épuisez pas votre corps et ne laissez pas un malheureux mouvement vous mener à des blessures inutiles qui ne feront que ruiner tout ce que vous avez déjà réalisé.

Source : Boxrox.com

À lire aussi :  Regardez les CrossFit ©* Games 2022 à l'heure française !

Suivez nous :

Suivez-nous sur :

Mon panier